Dans tous les secteurs d’activité, les entreprises avisées savent depuis longtemps que les données qu’elles détiennent et les applications qu’elles utilisent pour les manipuler sont le poumon de leurs opérations numériques et commerciales — que ce soit sur site dans des data centres, ou hors site dans des environnements de cloud public/privé ou des installations de colocation.
En raison de l’adoption galopante des applications hébergées sur le cloud, le trafic des data centre explose littéralement et, selon Cisco, devrait atteindre 19,5 zettaoctets (Zo)[1] par an en 2021, au lieu de 6,0 Zo en 2016. Simple exemple du rôle croissant du cloud, le trafic des data centres hébergés sur le cloud représentera en 2021 95 % du trafic total généré par les data centres, contre 88 % en 2016.
L’incapacité à maintenir proactivement la sécurité, l’intégrité et la disponibilité en temps réel de ces données essentielles constitue par conséquent une menace pour l’existence même des entreprises. Sur toute la planète, les entreprises tendent à migrer leurs applications vers le cloud public où elles disposent de plateformes communément accessibles et d’une grande évolutivité. Parallèlement, l’essor du télétravail oblige un nombre accru d’utilisateurs à accéder simultanément à des applications de plus en plus nombreuses. Le « travail » n’est plus un lieu où l’on se rend, mais quelque chose que l’on fait « à tout moment et en tous lieux ».
Résultat, les applications sur lesquelles repose l’activité des entreprises deviennent de plus en plus « lourdes ». À titre d’exemple, les communications unifiées (UC) intègrent de plus en plus de vidéos, un outil pratique pour partager des fichiers et collaborer en temps réel, tandis que les progiciels de gestion intégrés (ERP) peuvent déplacer des centaines de méga-octets de données à la fois. En fait, ces deux applications sont déployées de façon croissante sur le cloud et accessibles « en tant que service », contribuant à l’augmentation du trafic IP sur les réseaux d’entreprise.
C’est pourquoi il est fortement recommandé de répliquer les données essentielles dans deux, voire plusieurs, data centres situés en des endroits différents et de déployer des liaisons hautement résilientes vers eux et entre eux.
Mais s’agissant des réseaux étendus (WAN), la stabilité, voire la baisse, des budgets et la consommation variable de bande passante amènent nombre de grandes entreprises internationales à ralentir leur stratégie de connectivité par rapport à des initiatives de transformation digitale de plus grande ampleur. Conséquence pour certaines entreprises, les informations et applications les plus précieuses sont « piégées » dans leurs data centres ou, tout au moins, paralysées par une infrastructure devenue trop lourde pour répondre aux exigences de dynamisme de l’économie moderne.
Ainsi, les entreprises soucieuses de leur avenir s’efforcent de maintenir une solide connectivité vers et entre des data centres répartis aux quatre coins de leur infrastructure afin de se doter de l’agilité indispensable pour repousser la concurrence ; généralement, ces entreprises sont également les plus avancées en termes de transformation numérique.
Le portefeuille de solutions réseau proposé par Colt permet aux clients de connecter des bâtiments d’entreprise à d’autres bâtiments d’entreprise, des bâtiments d’entreprise à des data centres, et des data centres à d’autres data centres dans le but de créer un environnement sécurisé et résilient capable de stocker les données dont dépendent leurs activités, le tout par l’intermédiaire d’une interface intuitive et conviviale qui permet aux entreprises de vivre des expériences jusqu’alors réservées aux particuliers.
[1] 1 Zettaoctet = 1021 (1 000 000 000 000 000 000 000 octets)
Colt Technology Services
18 May 2018
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